Mais qui est le vent?
Calvaire de la montagne Incudine 2134 mtsAprés la furie de la tempête!
Je suis le vent depuis la nuit des temps, soi disant les météorologues m’ont défini, catalogué même gradué. Mais je suis le vent sans loi sans raison ou logique. Un marin grec m’avait enfermé dans une outre persuadé de me dompter mais là bas dans les bouches la convoitise de ses hommes m’avait libéré .
Je vais ou je veut du Nord au Sud de l’Ouest à l’Est de brise en ouragan je suis le vent.
Personne ne peut me dresser, certain, appelé les humains réussissent avec grande difficulté à se servir de mes faveurs, je leur gonfle des voiles leurs fait tourner des éoliennes mais personnes ne me maîtrise je suis le vent. Je réalise les rêves des plus audacieux et brises les plus présomptueux, je suis le vent.
Sur la mer je blanchis l’eau et fait prier les marins, les plus durs qui me défie je les fait pleurer je suis le vent.
Quand le froid s’établi je transforme le polaire en mortuaire, quand la montagne se dresse je l’érode et fini par la ronger je suis le vent.
Je me souviens d’avoir croiser des hommes sur un bateau qui portaient des choses appelées avions, je leurs passaient dessus sans violence et ils courbaient l’échine, je me souviens avoir croiser un unijambiste qui jouait avec moi il était sympathique mais il voulu me défier, je le laissait faire, il fanfaronnait, il me parlait durement, je le caressais de ma main de fer il se tordait de douleur et de doute. Comme un fétu de paille je le traînais de droite et de gauche je suis le vent. Têtu comme une mule je le croisais vers le pôle nord, un petit souffle et je poussais ces petits glaçons qui s'écartaient et lui coupaient la route. Il baissait l’échine et prié pour que je m’en aille, je suis le vent.
Au pays d’Apoutiaq au Groenland je le croisais encore il n’était pas bien vaillant, sans lui vouloir du mal je passais sur lui son corps étais meurtris de mes simples caresses je suis le vent.
Les hommes m’ont inventé un dieu Eole mais j’existe depuis toujours, je tourne autour du monde rien ne m’arrête je me transforme et l’on me nomme me prédit mais je suis le vent . l’été je brise le rêve des trop prétentieux qui oublie qui je suis.
Combien de champs de bataille j’ai balayé, depuis la création de l’homo erectus j’ai vu leur sang coulé. Aucune épée, aucun projectile ne peut me blesser je suis le vent.
On dit libre comme l’air et pas comme la terre ! je suis le vent .
Un petit compagnon à prit mon nom lui à compris que j’étais le vent.
La mascotte Zef de son prénom Jo…