Un peu Moitessier...
Reinhart Treder de nationalité allemande 66 ans est arrivé à Pianottoli-Caldarello en septembre 1995.Il venait de réaliser son rêve partir en famille avec son bateau pour un long vagabondage. Il rentrait en méditerranée mais l'hiver etait déja là, au large de la côte orientale il subissait un ouragan, la marine nationale lui envoyait un hélico pour le secourir. Ils helitreuilleront sa famille mais lui décidait de rester à bord. Mais la malchance ne le lâche pas il passa la tempête mais devant le golfe de Figari il epeurona un eceuil, son ketch fut remorqué et posé sur la vase. Il dort quelques temps dans des ruines avant d’être pris en sympathie par un paysan, Simon, qui le laisse s’installer sur un de ses terrains, une colline parsemée de grottes et d’abris formées par de gros rochers.
Avec sa compagne, il débroussaille le maquis, plante, cultive, élève quelques animaux et fait du troc avec ses voisins auxquels il donne un coup de main pour les récoltes et les gros travaux.
À la mort du propriétaire auquel il verse un petit loyer, les héritiers décident de les laisser tranquilles, avant de tenter de les chasser.
Leur bail verbal est ignoré des juges. Ils sont condamnés par toutes les instances mais, persuadés de leur bon droit, ils ne songent pas à contester les jugements.
Dépourvus de tout, ils n’ont rien pour vivre. La Mutualité sociale agricole a refusé de les affilier jugeant leur exploitation trop petite et les services sociaux leur refusent le RMI au motif qu’ils sont agriculteurs.
Mais cet hiver un coup de vent trés violent à couché le St Yves et depuis il n'a pu le redresser. Dimanche des plaisantins Italiens en escale ici ont voulu le piller. Voyant la tournure j'avais essayé de leur expliquer la situation, mais ils se mirent à me narquer!!! J'insitais en leur disant que ce n'était pas un pale bateau de location mais que ce bateau était un être avec une âme et que de demonter la moindre vis était un viol! Se sont mes vibrations d'habitant de la mer qui parlent, pour moi les bateaux doivent pour avoir l'honneur de porter ce nom être des compagnons de route de vie...
Hélas je dit bien hélas car je ne suis pas fiére de mes coups de nerfs, je les ai chassé de force, mon pôte Félix s'en ai mélé lui aussi. C'est sur ,ils ne reviendront pas! Quel dommage que l'été nous améne cette faune! Peu importe je restitue à Reinhart son accastillage, il m'explique avec beaucoup d'émotion son parcours, les larmes lui montent aux yeux. Quel homme en lui je retrouve la libérté de Bernard Moitesssier, je suis ému de parler avec lui. Nos vies sont différentes et pourtant avec tellement de similitudes. J'appel le patron du canot de sauvetage de Bonifacio et ami Yves et dés que le maudit mois d'aout sera fini on mettra tout en oeuvre pour le redresser.
Il reviendra avec un sac de pomme de terre et des tomates bien sur de sa récolte. Moins les gens ont plus ils donnent! Je lui ai promi que je sortirais son bateau de cette posture parole de Cabochard. Que les rats des mers se méfient si ils s'approchent, se sera mon homonyme Frank Bruno le "big" boxeur qui reviendra pour un deuxiéme round. Ouais Jo Zef je t'ai entendu gueuler : jeu de jambe, jeu de jambe! Ouais crochet! Hourra upercut!!! KO!
C'est vraiment pas beau... Jo zef tu as honte j'éspére? Non!
Sale bestiole
A pluche